Vous retrouverez sur cette page les questions les plus fréquemment posées. Si vous souhaitez poser vos propres questions pour aller plus loin, nous organisons régulièrement des sessions en présentiel ou à distance autour de thématiques pratiques pour nos adhérents.

C’est un métier orthopédagogue ?

Hélas pas toujours.
Cela dépend des pays. Un métier : oui, en Belgique par exemple ; le Québec espère toujours une reconnaissance officielle. Mais oui la pratique existe depuis les années 60 au Québec, pays à l’origine de sa création. Des cursus universitaires en orthopédagogie à l’étranger ont d’abord été proposés dans la perspective de former des experts en pédagogie.
En France, aujourd’hui, un orthopédagogue accompagne le développement intellectuel de l’enfant, de l’adolescent ou de l’adulte. Son action peut être préventive dans le cadre du « bien-être » à l’école, ou cibler les difficultés que rencontrent les élèves à besoins éducatifs particuliers ou décrocheurs. Avec l’adulte, il s’agit de travailler pédagogiquement les processus cognitifs.

Comment se former ?

Il n’existe pas de formation institutionnelle en France mais des formations privées ou de l’auto-formation ; contrairement à l’étranger où l’orthopédagogie fait partie du cursus en Science de l’éducation. Présentiel, distanciel ou hybride plusieurs formats sont possibles. Le choix d’une formation nécessite d’explorer toutes ces options.

Comment monter son cabinet ?

Plusieurs structures professionnelles sont envisageables en France. CESU, auto-entrepreneur, libéral etc. tout dépend de vos attentes et de votre projet professionnel à long termes. Les étapes seront détaillées lors d’une FAQ à venir / ou d’une formation à part entière.

C’est quoi la gestion mentale ?

« De la gestion mentale ce sont les gestes mentaux de la connaissance qui permettre à un être humain de rentrer en situation de connaissance des choses et des êtres. Ces gestes sont l’attention, la mémorisation, la compréhension, la réflexion et l’imagination créatrice » Antoine de la Garanderie

La gestion mentale a été théorisée par Antoine de la Garanderie. Pour lui, il était
indispensable d’enseigner aux élèves les processus cognitifs leur permettant d’accéder aux actes d’apprentissage. La gestion mentale s’intéresse donc à la manière dont les élèves apprennent, comprennent, réfléchissent, et mémorisent. C’est la didactique des actes de connaissance : comment faire pour mémoriser, comment faire pour comprendre…
La gestion mentale permet de prendre ainsi conscience de ce qu’il se passe dans notre cerveau pendant que nous apprenons et ainsi d’observer ce qui fonctionne en situation de réussite afin de devenir plus performant et autonome dans nos apprentissages.
Ce travail se fait au moyen d’un véritable dialogue entre l’apprenant et l’accompagnant. Il vise à faire émerger nos propres processus mentaux en œuvre lors de la réalisation d’une tâche par le biais d’une véritable introspection, qui nous donne accès à la connaissance de soi, l’autonomie et la performance.